Edouard Ferlet

« Qu’est-ce que la musique m’apporte dans la vie ? La question serait plutôt : Qu’est-ce que le reste m’apporte ? Parce que le piano, la musique, c’est ma vie. »

Né le 21 Janvier 1971 à Paris, Edouard Ferlet est un Pianiste compositeur et arrangeur dont le style relève du jazz moderne et du classique.

Sa passion pour le piano débute à ses 7 ans, lorsqu’il commence, pour s’amuser, à composer sur le piano familial. Son goût pour la musique le conduit à suivre des cours de piano jazz, et de solfège. A l’âge de 12 ans, il fait déjà partie d’un petit orchestre de jazz amateur. A 16 ans, il participe à un stage d’été au prestigieux Berklee College Of Music, où il reviendra y étudier durant 3 ans, quelques années après le Bac.

Inspiré des grands du Jazz (Chick Corea, Herbie Hancock, Keith Jarrett, et d’autres noms du jazz traditionnel), il s’ouvrira à tous les styles et mulitpliera les collaborations et rencontres durant ces années d’étude de la musique.

A la suite de ses études, il rentrera à Paris et s’intégrera progressivement au monde du jazz parisien, notamment en montant ses propres orchestres et en jouant à l’occasion dans les grands clubs de la capitale (Le Petit Opportun, La Villa, Le Sunset, Le Hot Brass).

Escale (1996) : avec Grebor Hilbe à la batterie, Gary Brunton à la contrebasse, Simon Spang-Hanssen au saxophone et Claus Stotter à la trompette : 12 compositions originales d’un jazz moderne et raffiné laissant pour la première fois affleurer sa sensibilité européenne.

Zazimut (1999) : à la tête d’un nouveau quintet mettant en lumière Médéric Collignon et Christophe Monniot, deux artistes phares du jeune jazz hexagonal de l’époque, un second album plus personnel et aventureux dans ses formes comme dans ses énergies.

Considérations (2001) : mélange original de lyrisme, de swing et de raffinement formel fondé sur la grâce d’arrangements évoquant la musique de chambre impressionniste. Trio Viret avec le contrebassiste Jean-Philippe Viret et le batteur Antoine Banville.

Etant donné (2002)

Par tous les temps (2004) : Une œuvre réfléchie, entièrement composée de thèmes originaux, dans laquelle le pianiste définit plus clairement encore ses territoires esthétiques et idiomatiques, en une musique lyrique relevant sans conteste du jazz moderne mais laissant percevoir, notamment dans le souci du son, une influence subtile de la tradition classique occidentale habilement resongée.

L’indicible (2006)

Autrement dit (2006)

L’écharpe d’Iris (2007) : avec Alain Grange au violoncelle, Simon Spang-Hanssen au saxophone et Xavier Desandre-Navarre aux percussions.

Le temps qu’il faut (2008)

Filigrane (2009) :

Pour (2010)

Think Bach (2012) : entièrement consacré à la musique de Jean-Sébastien Bach, amoureusement détournée, trafiquée, transfigurée. Un travail à la fois libre et rigoureux, mêlant réflexion savante, virtuosité formaliste et pur plaisir du jeu dans lequel le pianiste pour la première fois avec cette évidence laisse affleurer dans son discours tout ce que sa poétique doit à l’univers du classique.

L’ineffable (2014)

Think Bach Opus 2 (2017)